Les membres du RFN
Le RFN compte 31 institutions membres issues de 20 pays du monde francophone.
Bibliothèques nationales, archives nationales, bibliothèques universitaires et autres institutions documentaires sont ainsi réunies autour d’un objectif commun : renforcer la présence du patrimoine des pays membres de la francophonie dans l’espace numérique mondial.
Voilà une diversité géographique et institutionnelle qui reflète toute la richesse et la pluralité de la culture francophone!
Archives du Maroc
Archives nationales de Côte d'Ivoire
Archives nationales du Bénin
Archives nationales du Burkina Faso
Archives nationales du Cameroun

Les Archives Nationales du Cameroun sont un service rattaché au Ministère des arts et de la culture dont l'organisation et le fonctionnement actuel sont fixé par le décret N°2014/0882 du 30 avril 2014. Elles ont pour mission pour le nom et le compte de l'Etat, la collecte, le classement, la conservation, le contrôle et la communication de l'ensemble des documents produits ou reçu par toutes personnes physique ou morale de droit public ou privé. Elles sont dotées d'une autonomie de gestion. Conformément aux dispositions de la nouvelle loi régissant les archives au Cameroun (loi n°2024/001 du 24 juillet 2024) elles sont appelées à migrer vers un organisme public plus indépendant, en charge de la gestion du Système National d'Archivage.
Les Archives Nationales disposent de 30 kilomètres linéaires constitués d'archives datant de l'administration du Kamerun sous protectorat allemand (1880-1916), de l'administration de Mandat de la Société des Nations (1916-1945) puis de la Tutelle de l'ONU (1945-1957) par la France t la Grande Bretagne, et enfin des archives du Cameroun autonome et indépendant à partir de 1957 jusqu'en 1984. Les fonds coloniaux sont assez importants, l'essentiel des archives de souveraineté ont été emportées par les anciennes puissances ce qui en fait des fonds éclatés. Les fonds domaniaux et cadastraux constituent l'un des fonds les plus importants de la collection. La bibliothèque historique est également constituée d'une riche collection sur l'histoire du Cameroun.
Archives nationales du Sénégal
Bibliotheca Alexandrina

La Bibliotheca Alexandrina, est destinée à être un centre d’excellence pour la production et la diffusion du savoir ainsi qu’un lieu de dialogue et d’échange entre les peuples et les cultures. Elle a vocation à renouer avec l’esprit de son ancêtre. Elle se veut :
- Une fenêtre du monde sur l’Egypte
- Une fenêtre de l’Egypte sur le monde
- Une institution pionnière pour relever les défis de l’ère numérique et avant tout, un centre de tolérance, de dialogue entre les peuples et les civilisations.
Pour atteindre ses objectifs, ce complexe se doit d’être plus qu’une simple bibliothèque. Il comprend :
- Une bibliothèque qui peut contenir des millions de livres
- Un centre pour internet archive
- Six bibliothèques spécialisées pour : les arts, le multimédia, et le matériel audiovisuel, les non et malvoyants, les enfants, les jeunes, les microformes, les livres rares et les collections spéciales.
- Trois musées pour : les antiquités, les manuscrits et l’histoire des sciences
- Un Planétarium
- Un Alexploratorium pour apprendre les sciences aux enfants
- Culturama
- Vista
- Neuf expositions permanentes
- Quatre galeries pour expositions temporaire
- Un centre de conférence de 3 000 places
- Sept instituts de recherche
Disposant d’un riche fonds de livres rares, de cartes et de collections spéciales, la section des Livres Rares de la BA renferme plus de 15 000 ouvrages dont le plus ancien date de 1496. En outre, elle compte plus de 700 périodiques, soit 54 000 numéros, et 66 000 volumes des collections spéciales. Ces dernières sont intégralement constituées à partir des dons offerts à la BA par des personnalités éminentes. Parmi les collections qu’abrite la Bibliothèque figurent celles du feu président Anouar El-Sadate, du sultan Qabus, du Dr Abdel-Razek El-Sanhouri, de Dr Hussein Heikal, et autres.
Le rôle de la section ne se limitant pas à la préservation de ces acquisitions uniquement, elle met également à la disposition des usagers et des étudiants des cycles supérieurs une salle de lecture, située au 2e sous-sol B2. Les photocopies sont autorisées dans la limite de 20 % de l’ouvrage, à raison de 20 p.t. la page, à l’exception de certains documents dont l’état matériel interdit une manipulation excessive.
Le fonds de la Bibliothèque des Cartes et des Plans de la BA est constitué de six mille cartes couvrant les régions du monde, y compris celles d’Alexandrie, d’Egypte, du Monde arabe et de la Méditerranée. Elle abrite une large gamme de cartes topographiques, thématiques, géologiques, mondiales, routières, cadastrales, aéronautiques, reproduites, des cartes des réseaux de transport et de communications, des Atlas, outre les photos satellites et aériennes et les globes terrestres.
La collection de la Bibliothèque des Cartes et des Plans comprend également deux rares facsimilés de « La Carte de la Terre » réalisée par Al-Charif Al-Idrissé en 1154 pour le roi Roger II de Cécile et « La Carte Manuscrite du Golfe et de la Mésopotamie » classée parmi les plus anciennes cartes topographiques de la région.
La Bibliothèque des Cartes et des Plans se situe au niveau B4 de la Bibliothèque Principale.
Bibliothèque centrale de l'université Cheikh Anta Diop
Bibliothèque destinée à l’enseignement et à la recherche, elle dispose de 1729 places assises dans ses services publics. Ses salles de travail et de recherche sont réparties sur deux niveaux à partir d’un hall d’accueil situé au rez-de-chaussée de part et d’autre d’un grand atrium central et de jardins intérieurs. Ses collections en libre accès sont réparties dans des espaces thématiques dans les salles de lecture et donnent accès à une documentation se rapportant à toutes les disciplines faisant l’objet d’un programme d’enseignement ou de recherche à l’Université.
Le fonds physique de la bibliothèque est composé de 500000 ouvrages divers et variés couvrant l'ensemble des disciplines enseignées à l'université.
Le fonds des collections numériques est constitué environ de 25000 documents. il est constitué des thèses, des mémoires, des articles et revues scientifiques produits à l'université, des ouvrages rares et précieux et de quelques fons particuliers.
Bibliothèque de l'Institut fondamental d'Afrique noire

Déja en 1931, l’idée de conférer à l’A.O.F. une institution de recherche de grande envergure est agitée par l’Inspecteur Général de l’Enseignement Albert Charton pour qui, « la constitution d’une science africaine est une exigence de la politique coloniale ». C’est ainsi qu’en 1936, naquit l’Institut français d’Afrique noire (IFAN), par arrêté n° 1945/E du Gouverneur général de l'Afrique occidentale française (AOF), Jules Brevié. C'est un institut de recherche pluridisciplinaire, en sciences humaines et naturelles, à qui l’on assigna la mission de procéder au répertoire systématique et descriptif de l’Afrique occidentale française. Cet inventaire des ressources naturelles et culturelles était destiné à informer le gouvernement français, pour une meilleure administration et exploitation des territoires nouvellement acquis : la Mauritanie, le Sénégal, le Soudan français (actuel Mali), la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Togo, le Niger, la Haute-Volta (actuel Burkina Faso) et le Dahomey (actuel Bénin).
Dès sa création, l'IFAN a joué un rôle central dans l’étude et la dissémination des savoirs sur l’Afrique noire en particulier, avec comme missions :
- effectuer, susciter et promouvoir des travaux scientifiques se rapportant à l’Afrique noire en général et à l’Afrique de l’Ouest en particulier ;
- assurer la publication et la diffusion des études et des travaux d’ordre scientifique se rapportant à sa mission ;
- constituer dans ses musées, ses archives et sa bibliothèque les collections scientifiques et la documentation nécessaire à la connaissance et à l’étude des questions intéressant l’Afrique noire.
Á la faveur des indépendances, l’Institut français d’Afrique noire (IFAN) sera rattaché, par le décret du 21 mars 1959, à l’Université de Dakar. Il devint ainsi un institut universitaire. Sept années plus tard, en 1966 précisément, tout en conservant son sigle (IFAN), l’Institut français d’Afrique noire devient l’Institut fondamental d’Afrique noire. En 1986, après le décès de l'éminent savant Prof. Cheikh Anta Diop, l'institut porte son nom : IFAN Ch. A. Diop.
L'IFAN est organisé en 06 départements subdivisés en laboratoires et services : Le Département de l'Information scientifique, le Département des Sciences humaines, le Département de Biologie animale, le Département de Botanique et Géologie et le Département des Musées.
- Les Cahiers William Ponty (au nombre de 746 cahiers)
Ce sont des manuscrits en français, représentant les devoirs de vacances des anciens élèves de l’École William Ponty, qui datent de 1933 à 1949. Ces cahiers traitent de sujets ayant trait aux aspects socio-culturels, religieux, de l’Afrique noire traditionnelle : alimentation ; art africain ; coutumes et croyances ; famille ; école coranique ; funérailles ; jeux et jouets ; mariage ; pharmacopée africaine ; religions africaines ; rêves ; vêtements, etc.
Dans le cadre de leur valorisation, Les Cahiers William Ponty sont inscrits au Registre Mémoire du Monde de l’UNESCO (2015). Un grand colloque et une exposition ont été organisés pour les rendre plus visibles (Sommet de la Francophonie tenu à Dakar, en 2014.). Un répertoire a été édité. La collection est en cours de numérisation à des fins de sauvegarde et de valorisation.
- Le Magazine AWA, est un magazine féminin illustré, pionnier au Sénégal (1964 - 1973). La collection AWA comporte 19 numéros et est numérisée et mise en libre accès par l’IFAN grâce à un partenariat avec l’Université Paul-Valery Montpellier 3 et l’Université de Bristol (Grande Bretagne) :http//www.awamagazine.org
- Le Fonds des Dossiers documentaires : C’est un fonds sur des supports hétérogènes, dont les documents sont classés dans des dossiers, sous-classés dans des chemises sur papier craft. Chaque chemise correspond à une pièce. Á l’intérieur d’une pièce, on peut retrouver un ou plusieurs des supports suivants, avec un lien organique entre eux : photographies, manuscrits, coupures de presse, croquis, dessins, cartes, correspondances, rapports, etc. Ils constituent les résultats de recherche de terrain des premiers chercheurs de l’IFAN. C’est un fonds très riche du fait de sa couverture scientifique et géographique. le fonds est constitué de 3295 pièces classées par ordre croissant à l'intérieur de chaque dossier thématique. Le fonds n'est pas encore numérisé.
Bibliothèque de l'institut de recherche en sciences humaines de l'université Abdou Moumouni
Bibliothèque et Archives du Canada
Bibliothèque et Archives Nationales du Québec
Bibliothèque et archives universitaire d'Antananarivo

La Bibliothèque et Archives Universitaires d’Antananarivo est la bibliothèque centrale de l’Université d’Antananarivo.
Fondée en 1960, elle fut la première bibliothèque universitaire de Madagascar et portait alors le nom de Bibliothèque Universitaire de Madagascar.
Elle joue un rôle clé dans l’accès à la documentation pour les étudiants et les chercheurs à travers la mise à disposition de ressources académiques variées.
En plus de ses collections destinées à la communauté universitaire, la bibliothèque est responsable de la préservation du patrimoine documentaire et des fonds anciens.
Elle conserve des ouvrages et documents historiques provenant de chercheurs, d’institutions et de donateurs ayant travaillé à Madagascar, notamment durant la période coloniale.
Des documents essentiels pour les études sur l’histoire et la culture du pays.
Par ailleurs, elle assure une mission de diffusion des travaux universitaires.
En tant que dépôt institutionnel officiel, elle regroupe les thèses, mémoires et autres publications académiques.
Elle joue également un rôle d’éditeur universitaire en publiant des travaux de recherche produits au sein de l’université.
Grâce à ces missions, la Bibliothèque et Archives Universitaires d’Antananarivo joue un rôle majeur dans la gestion, la conservation et la valorisation du savoir académique.
1. Fonds Grandidier Numérique
Le Fonds Grandidier, constitué par Alfred et Guillaume Grandidier,
est une collection documentaire dédiée à Madagascar et aux îles voisines. Elle comprend des ouvrages rares, des manuscrits, des cartes anciennes et des photographies couvrant divers aspects de l'histoire, de la culture, de la faune et de la flore malgaches. Reconnu comme patrimoine national, ce fonds est principalement conservé au Centre de documentation du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza et à la Bibliothèque universitaire d'Antananarivo.
Grâce à une initiative menée par l'Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ces documents ont été numérisés pour en assurer la préservation .
2. Cartothèque des Cartes Anciennes de Madagascar
Notre Cartothèque est constituée de cartes anciennes de Madagascar, reflétant l'évolution de la cartographie de l'île.
Elles couvrent des domaines variés tels que les travaux publics, l'administration coloniale et territoriale, le commerce international,
l'hydrographie et la géomorphologie et bien d'autre. Avec le soutien du Réseau Francophone Numérique (RFN), nous avons entrepris un projet de numérisation de ces cartes.
Cette initiative vise à préserver ces documents historiques tout en les rendant accessibles à une audience mondiale.
Bibliothèque haïtienne des Spiritains
Bibliothèque nationale d'Arménie
La Bibliothèque nationale d'Arménie (BNA) est le plus grand dépositaire mondial du patrimoine imprimé arménien et le centre de la bibliographie nationale. En tant qu'institut scientifique, culturel et d'information, la Bibliothèque crée les conditions nécessaires pour collecter, traiter, préserver et diffuser le patrimoine culturel arménien.
Le 4 juillet 1919, lors de la réunion du conseil des ministres d'Arménie, une loi concernant "le dépôt national public de livres" a été adoptée.
En 2012, afin de fournir un accès ouvert aux collections uniques de la Bibliothèque, la numérisation des collections a commencé. Aujourd'hui, plus de dix millions de pages de livres et de périodiques arméniens ont été numérisées et rendues accessibles aux personnes du monde entier.
Les collections de la Bibliothèque ont été initialement constituées à partir des bibliothèques personnelles de personnalités éminentes de l'État, de figures publiques et culturelles, ainsi que des collections d'institutions éducatives. La Bibliothèque possède actuellement un fonds abondant composé de diverses collections (livres, revues, périodiques, thèses, résumés, etc.), parmi lesquelles sont particulièrement remarquables le premier livre arménien imprimé, *Urbatagirk* (*Le Livre du Vendredi*), Venise, 1512, le premier périodique arménien, *Azdarar* (*Bulletin*), Madras, 1794-1796, ainsi que la première carte imprimée en arménien, *Hamatarats Ashkharacuyc* (*Carte universelle du monde*), Amsterdam, 1695.
Bibliothèque nationale d'Haïti
Bibliothèque nationale de Côte d'Ivoire

La Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire (BNCI) tire son origine de la section ivoirienne de documentation de l’Institut Français d’Afrique Noire (IFAN), institution coloniale de recherche dans les domaines de l’ethnosociologie, anthropologie, préhistoire, etc., basée à Dakar, au Sénégal. Son existence juridique date du décret n°71-434 du 10 septembre 1971 révisé par L'Arrêté n° 060/MCF/CAB du 23 janvier 2017. Inaugurée le 09 janvier 1974, Elle a pour missions de :
- recueillir, conserver et diffuser toute la production imprimée nationale;
- constituer un Centre National de Documentation et fournir aux lecteurs et chercheurs une documentation aussi variée et complète;
- publier une bibliographie nationale sur la base du Dépôt Légal;
- faire la promotion de la lecture publique.
Le Fonds Patrimonial de la Bibliothèque Nationale de Côte d’Ivoire est un trésor documentaire inestimable, rassemblant un large éventail de documents imprimés et audiovisuels : monographies, périodiques, cartes, plans, vinyles et bien d’autres supports. Ce fonds constitue la mémoire vivante du pays, conservant les traces des savoirs, des traditions et des évolutions culturelles des différentes communautés ivoiriennes. Son importance dépasse le cadre national, car il permet de comprendre les dynamiques historiques et culturelles qui traversent la région, notamment en raison du partage de certaines pratiques entre les peuples vivant de part et d’autre des frontières. En offrant un accès aux productions intellectuelles et artistiques depuis l’ère précoloniale jusqu’à aujourd’hui, ce fonds constitue une ressource précieuse pour les chercheurs, historiens, artistes et citoyens désireux de mieux appréhender l’histoire et l’identité ivoiriennes. Il permet ainsi de préserver et de valoriser un patrimoine commun, garantissant la transmission des savoirs aux générations futures et renforçant la conscience collective de l’héritage culturel du pays.
Bibliothèque nationale de France
D’abord Bibliothèque royale, puis Bibliothèque de la Nation et Bibliothèque nationale, la Bibliothèque nationale de France (BnF), ainsi dénommée depuis 1994, est l’une des plus anciennes institutions culturelles françaises. Héritière des collections royales constituées depuis la fin du Moyen Âge, la BnF veille sur des collections rassemblées depuis cinq siècles, principalement à travers le dépôt légal institué en 1537 par François 1er. Répartie sur 7 sites, elle compte aujourd'hui 14 départements de collections, répartis entre les sites Richelieu, François-Mitterrand, Arsenal et Bibliothèque-musée de l'Opéra.
Etablissement public sous tutelle du ministère de la Culture, la BnF a pour mission de collecter, conserver, enrichir et communiquer le patrimoine documentaire national, conformément à ses statuts. Elle assure ainsi la conservation de collections uniques au monde, soit plus de 40 millions de documents : livres et revues, manuscrits, photographies, estampes, cartes, plans, partitions, monnaies, médailles, décors et costumes de théâtre, documents sonores et audiovisuels, jeux vidéo…
Gallica, sa bibliothèque numérique, permet de consulter gratuitement plus de 11 millions de documents.
Lieu de diffusion des savoirs, la BnF propose une grande diversité de manifestations culturelles : expositions, conférences, concerts… En 2024, elle a accueilli dans ses murs 1,7 millions de visiteurs, parmi lesquels plus de 250 000 lecteurs.
La BnF a fait de la francophonie un de ses axes structurants de son engagement international fondé sur des valeurs de solidarité, de responsabilité, et d’innovation, et est un des membres fondateurs du Réseau Francophone Numérique.
Fonds des manuscrits
Le département des Manuscrits tire ses origines de la bibliothèque des rois de France et conserve la plus importante collection au monde de manuscrits médiévaux, modernes et contemporains. Elle comprend de nombreuses copies anciennes, unicas, textes scientifiques, manuscrits décorés et à peintures, ainsi que des manuscrits sur une grande variété de supports et de formes (xylographes, estampages notamment). Enrichies par des dons, des mécénats ou des achats, les collections sont encyclopédiques : chansons de geste, religions d’Orient et d’Occident, histoire moderne et contemporaine, manuscrits littéraires…
Les collections de manuscrits originaux sont complétées par des livres et revues en toutes langues, des microformes et des fac-similés.
En savoir plus : https://www.bnf.fr/fr/departement-des-manuscrits
Découverte sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/selections/fr/html/manuscrits/manuscrits
Presse et revues
La collection de presse conservée à la BnF est riche de 247 000 titres dont le plus ancien, La Gazette de Théophraste Renaudot, débute en 1631. Elle s’accroît depuis lors par dépôt légal et par acquisitions. Elle est constituée de plusieurs ensembles : une collection papier ; une collection numérique constituée par numérisation d’originaux et de microformes ; une collection numérique collectée via le dépôt légal de l’internet ; une collection microfilmée. Les supports physiques, originaux papier ou reproductions microformes, sont répartis entre différents départements.
En savoir plus : https://www.bnf.fr/fr/la-collection-de-presse-conservee-la-bnf
Découverte sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/selections/fr/html/presse-et-revues
Bibliothèque nationale de Guinée
Bibliothèque nationale de Madagascar
La Bibliothèque Nationale de Madagascar a pour mission de collecter, conserver et diffuser le patrimoine documentaire national. Elle vise également à fournir un accès élargi à l'information et à la connaissance pour tous les segments de la société malgache, y compris les chercheurs, les étudiants et les enfants.
Toutes les Bibliothèques des Directions Régionales de la Communication et de la Culture tout comme les 27 CLACs (Centre de Lecture et d’Animation Culturelle) dans tous Madagascar, sont des antennes de la BNM.
Entre autre, elle détient un Département spécialisé : le Département de la Lecture Publique et de l'Animation Culturelle qui pilote ces 27 CLACs, ce département est dédié à la promotion de la lecture et à l'animation culturelle, avec un accent particulier sur les jeunes publics. Son objectif est de rendre la lecture accessible et engageante pour tous, en utilisant des activités culturelles pour renforcer la compréhension et l'intérêt pour des sujets variés, y compris les droits de l'enfant.
La BNM dispose différents types de ressources et services:
- collections spécifiques; c'est une sélection riche et diversifiée incluant des ouvrages (JEUNESSE) sur les droits de l'enfant, des livres pour enfants et jeunes adultes, des documents éducatifs, ainsi que des périodiques et des médias numériques.
- programmes et activités :
Ateliers de lecture pour enfants et adolescents. « Ndao Hamaky Boky »
Événements culturels tels que des salons, expositions, des lectures publiques, des mini-spectacles, des ateliers, et des représentations théâtrales centrées sur les thèmes des droits et du bien-être des enfants
Programmes de sensibilisation conçus pour éduquer les enfants sur leurs droits fondamentaux
- facilités :
Espaces de lecture adaptés aux différentes tranches d'âge
Salles d'activité pour des ateliers et des événements
Accès aux technologies de l'information pour la recherche et l'éducation
La BNM dispose de nombreux fonds aussi rares que précieux. Ne citant que les archives relatant l'histoire de Madagascar avant le colonialisme. Les tomes « Tantaran’ny Andriana eto Madagasikara » retracent l’histoire des rois et reines de l’Imerina, région centrale de Madagascar. Basé sur la tradition orale, il raconte les origines des familles royales, leurs conquêtes, leurs lois, ainsi que les coutumes et croyances du peuple malgache. Il montre aussi comment les souverains ont unifié et gouverné le pays à travers les siècles. Rédigé par le missionnaire Father Callet à partir de récits transmis par les anciens, c’est un témoignage précieux sur l’histoire et la culture de Madagascar.
Bibliothèque nationale de Tunisie

Héritière des bibliothèques de l’Ifriqiya musulmane, la Bibliothèque nationale de Tunisie (BnT) fut instituée, en 1885 sous le nom de « Bibliothèque française ». Elle a connu plusieurs mutations qui l’ont habilitée à se hisser au rang de Bibliothèque nationale après l’indépendance.
La BnT prend place parmi les bibliothèques nationales mondiales remarquables et ce par les techniques utilisées, par les normes de travail et par les conditions de conservation et de communication.
La BnT recèle un trésor riche, constitué de manuscrits, d’importantes collections de périodiques et de livres rares qui reflète un héritage métissé, marqué par une diversité culturelle.
La BnT a notamment pour missions de:
• Collecter le patrimoine national, à travers le dépôt légal, les achats, les échanges et les dons ;
• Traiter et conserver le patrimoine national, manuscrit, imprimé, électronique et autre ;
• Assurer des services de conseil et d’orientation en matière de bibliographie et de documentation et promouvoir et mettre à la disposition des utilisateurs le patrimoine culturel ;
• Préparer et publier la bibliographie nationale ;
• Suivre les normes et standards internationaux en vigueur ;
• Œuvrer à la réalisation de la transition numérique et établir une bibliothèque numérique nationale ;
• Encourager l’édition des recherches et des travaux bibliographiques dans les domaines de compétence de la bibliothèque ;
• Contribuer à la promotion de la culture nationale ;
• Établir des relations de coopération avec des bibliothèques et des institutions similaires aux niveaux national et international.
* Les manuscrits :
L’État tunisien indépendant a déployé des efforts considérables pour la collecte des manuscrits se trouvant dans les mosquées, les mausolées et les bibliothèques personnelles et pour la promulgation de législations spécifiques gérant leur dépôt à la Bibliothèque nationale, leur protection et leur mise à la disposition des chercheurs.
Le contenu de ces manuscrits couvre toutes les sections de la culture arabe et islamique, à l’instar des sciences, de la jurisprudence, de la linguistique, de la littérature et des arts. La bibliothèque dispose aussi d’une importante collection de manuscrits du Coran, de hadiths dont l’enluminure traduit les spécificités de l’école tunisienne dans l’art de la calligraphie et de l’ornementation.
Le fonds des manuscrits contient vingt-quatre mille volumes (aux environs de quarante-trois mille titres).
* Les ouvrages imprimés
La Bibliothèque nationale conserve une importante collection d’ouvrages anciens et rares. L’impression de certains de ces ouvrages remonte au début du seizième siècle. Ce fonds a été enrichi progressivement, depuis la date de la création de la bibliothèque grâce aux achats, aux dons et aux échanges. Ce fonds est composé, aujourd’hui, d’environ un million de volumes. Il intègre, non seulement des titres en langues arabe et française, mais aussi en hébreux, en langage juif tunisien, en anglais, en allemand, en italien et en d’autres langues… le nombre des langues recensées dans ce cadre avoisine la cinquantaine.
Le fonds des ouvrages est composé essentiellement :
– de la production nationale qui bénéficie de la priorité dans la politique de dépôt légal et des acquisitions de l’institution.
– les nouvelles acquisitions qui couvrent tous les domaines
– Les documents obtenus par le biais des échanges établis entre la bibliothèque et les institutions documentaires à travers le monde.
Bibliothèque nationale du Bénin
Bibliothèque nationale du Burkina Faso
Bibliothèque nationale du Congo (Brazzaville)
La Bibliothèque Nationale du Congo, une structure documentaire nationale,
sous tutelle du ministère de l'industrie culturelle, touristique,
artistique et des loisirs est située sur la rue AET, en face de l'école
NGANGA Edouard, juste après le Conseil National de Lutte contre le SIDA
(CNLS).
Elle a pour vocation de collecter, traiter, conserver et diffuser le
patrimoine documentaire national ainsi que la production littéraire et
scientifique étrangère. Elle lutte contre l'analphabétisme et favorise
la lecture pour tous. Elle se charge également d'élaborer la biographie
nationale, de gérer le dépôt légal et de contribuer à l'alphabétisation
des masses et à la promotion du livre.
Elle compte actuellement 65 agents dont 29 fonctionnaires, 24
décisionnaires et 11 contractuels.
Elle est organisée de la manière suivante:
- un secrétariat de direction;
- un service des imprimés, périodiques et documents spéciaux;
- un service du public, des références et de l'informatique;
- un service du dépôt légal et des échanges;
- un service de l'animation, de la restauration et de la reprographie;
- un service administratif et financier.
La Bibliothèque Nationale est actuellement dirigée par Bernard AKONDZO.
La Bibliothèque nationale du Congo conserve des fonds précieux qui témoignent de la richesse culturelle et historique du pays. Parmi eux, le fonds concernant la République du Congo occupe une place centrale. Ce fonds rassemble des archives et documents relatifs à l’histoire du pays, offrant ainsi aux usagers un aperçu approfondi des traditions, coutumes, ainsi que de l’organisation sociale et politique du pays. Ces documents sont particulièrement essentiels pour les chercheurs et historiens qui souhaitent comprendre l'évolution socioculturelle du pays.
Le second fonds notable que compte la Bibliothèque Nationale du Congo est le fonds concernant la littérature congolaise, qui regroupe un bon nombre d’œuvres d'auteurs congolais. Ce fonds met en lumière l'évolution à travers différents styles de la littérature congolaise, de la période coloniale à nos jours. Il comprend des romans, poèmes, essais et pièces de théâtre, illustrant la diversité et la richesse de la production littéraire nationale.
Ces deux fonds ici présentés constituent des ressources inestimables pour la préservation et la promotion du patrimoine culturel congolais, ce qui donne aux générations présentes et futures un accès direct à leur histoire et à leur identité.
Bibliothèque nationale du Luxembourg

La Bibliothèque nationale du Luxembourg (BnL) conserve, collecte et catalogue toutes les publications éditées au Luxembourg ainsi que celles parues à l’étranger en rapport avec le Grand-Duché. Elle est la principale bibliothèque patrimoniale, scientifique et de recherche du pays. Elle a une vocation encyclopédique, environ trois quarts de ses fonds proviennent de l’étranger et touchent tous les domaines du savoir afin de satisfaire, au mieux, la demande de ses usagers.
La BnL se trouve au cœur d’un écosystème de partenaires des plus divers. Le travail en réseau, la mutualisation des ressources et des compétences des bibliothèques nationales, publiques ou spécialisées permettent de garantir une diffusion optimale des patrimoines tant au niveau national qu’international. La BnL coordonne le réseau des bibliothèques luxembourgeoises bibnet.lu qui réunit aujourd’hui environ 90 bibliothèques. a-z.lu est le moteur de recherche unifié développé par la BnL pour l’ensemble du réseau bibnet.lu. Il donne accès aux ressources physiques et numériques des bibliothèques membres qui se partagent un catalogue collectif. La BnL est aussi la coordinatrice du Consortium Luxembourg qui s’occupe de l’acquisition et de la gestion des publications numériques.
Depuis plus de 20 ans, la BnL mise sur le numérique, tant pour l’accessibilité de ses collections que pour l’optimisation des flux et processus de travail internes. Elle mène des projets d'innovation dans le domaine de la digitalisation de ses collections patrimoniales, de l’archivage du web, de l’intelligence artificielle, du partage de données, du catalogage et de la préservation à long terme.
Le Fonds luxembourgeois de la Biblliothèque nationale du Luxembourg (BnL) regroupe toutes les publications éditées et imprimées au Luxembourg après 1800, entrées par dépôt légal et acquises en complément du dépôt légal, ainsi que les publications parues à l’étranger de ressortissants luxembourgeois ou en rapport avec le Grand-Duché de Luxembourg et l’ancien Duché de Luxembourg. Les affiches et cartes postales, la collection de musique luxembourgeoise ou les ouvrages anciens, antérieurs à 1800, rares ou particulièrement précieux, font partie des Fonds spéciaux. Le Fonds luxembourgeois est répertorié dans le portail a-z.lu. Depuis 2002, la BnL numérise le patrimoine culturel imprimé du Luxembourg et le met en ligne sur le portail eluxemburgensia.lu. La numérisation de masse permet de valoriser le patrimoine imprimé, d’en faciliter l’accès et de soutenir de nouvelles méthodes de recherche. En outre, elle contribue à la conservation optimale des documents historiques. La production intellectuelle luxembourgeoise n’est plus seulement publiée sur supports physiques, mais, de plus en plus de documents existent au format numérique, soit librement accessible sur le web, soit sur des portails en ligne payants. Ces œuvres ont toutefois un intérêt présent et futur et c’est pourquoi la BnL les collecte dans le cadre du dépôt légal numérique. Tout comme les autres bibliothèques nationales, la BnL collecte et préserve tous les sites web ayant le nom de domaine «.lu» et d’autres sites gérés par des résidents du Luxembourg. Pour atteindre cet objectif, elle organise régulièrement des campagnes de moissonnage extensives ainsi que des campagnes ciblées ayant des thèmes spécifiques.
Bibliothèque nationale du Mali
Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc
Bibliothèque nationale du Vietnam
La Bibliothèque nationale du Viet Nam (BnV), anciennement la Bibliothèque centrale de l'Indochine, a été fondée le 29 septembre 1917 et ouverte au public le 1er septembre 1919. Actuellement placée sous la tutelle du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme, elle joue un rôle central dans le domaine culturel et éducatif du pays.
Depuis plus d'un siècle, la BnV a connu une évolution continue, visant à améliorer l'efficacité de ses services pour répondre aux besoins du développement moderne et promouvoir la culture de la lecture à travers le Viet Nam. Conformément à la loi sur les bibliothèques (N° 46/2019/QH14), la BnV poursuit plusieurs objectifs stratégiques : renforcer la collecte, la conservation et la valorisation du patrimoine intellectuel national, avec un accent particulier sur la numérisation et l'intégration des documents modernes et historiques ; moderniser ses activités professionnelles en mettant l'accent sur l'efficacité, l'innovation et l'accessibilité des services ; et renforcer l'application des technologies de l'information pour développer des infrastructures modernes et faciliter l'accès aux ressources numériques.
En outre, la BnV met un point d'honneur à renforcer ses capacités humaines et matérielles pour garantir des services de qualité supérieure à ses utilisateurs. Elle participe également activement à la coopération internationale, notamment dans l'échange de documents, la formation professionnelle et l'acquisition de nouvelles technologies.
La Bibliothèque nationale du Viet Nam possède la plus grande collection de documents traditionnels du pays, avec environ 2.5 millions d'unités documentaires, comprenant des livres, des périodiques, des manuscrits en sino-nôm, ainsi que des fonds Indochine et des thèses de doctorat. Elle conserve également une grande quantité de microformes et de documents numérisés, ce dernier totalisant 10 millions de pages.
Parmi les documents précieux actuellement conservés à la Bibliothèque nationale du Viet Nam (BnV), les fonds Sino-Nôm, Indochine et Thèses de doctorat se distinguent particulièrement.
1. Fonds Sino-Nôm : Ces documents constituent la plus grande source de patrimoine littéraire du Viet Nam, créés en utilisant les caractères chinois et Nôm. Indissociables de l’histoire du pays, ils sont un trésor culturel. Le fonds Sino-Nôm de la BnV regroupe plus de 5 200 ouvrages manuscrits sur papier dó, qui témoignent de la vie sociale, historique, éducative et scientifique du Viet Nam. Afin de préserver ce patrimoine et de diffuser ses connaissances, la BnV a numérisé 1 952 titres, accessibles sur son site web (http://hannom.nlv.gov.vn).
2. Fonds Indochine : Cette collection est l’une des plus importantes au monde sur le Viet Nam, le Laos et le Cambodge pendant la période coloniale française. Composée de documents en français, vietnamien et autres langues, elle couvre une large gamme de sujets. Elle témoigne des transformations sociales et culturelles en Indochine, influencées par la rencontre avec l’Occident. La presse indochinoise y occupe une place centrale, jouant le rôle de “secrétaire de l’histoire”. À l’horizon 2025, 9 000 documents du fonds Livres Indochine (http://sach.nlv.gov.vn) et 135 000 numéros de périodiques (http://baochi.nlv.gov.vn) ont été numérisés, représentant près de 2.8 millions de pages.
3. Collection des Thèses de doctorat : Conformément à la législation vietnamienne, la BnV a pour mission de collecter, conserver et archiver de manière permanente les thèses de doctorat des citoyens vietnamiens, tant dans le pays qu'à l’étranger, ainsi que celles des étrangers soutenues au Viet Nam. Avec plus de 40 000 thèses, elle détient la collection la plus complète du pays. À ce jour, 34 000 thèses ont été numérisées, accessibles sur le site de la BnV (http://luanan.nlv.gov.vn).
Bibliothèque nationale suisse

Fondée en 1895 pour renforcer l'identité nationale, la Bibliothèque nationale suisse a pour mission de collecter, répertorier, conserver et valoriser tous les documents imprimés ou numériques en lien avec la Suisse. Lieu de rencontre, d’échange et de recherche, elle s’adresse à toutes les personnes intéressées par le patrimoine culturel du pays.
Ses collections sont d’une richesse exceptionnelle : la collection générale rassemble 3,1 millions de publications imprimées et numériques, le Cabinet des estampes conserve 1,7 million de documents iconographiques, et les Archives littéraires suisses abritent 1,5 million de manuscrits, correspondances et fonds d’auteurs suisses. À cela s’ajoutent un million de documents issus des collections spéciales, témoignant de la diversité du patrimoine suisse.
La Bibliothèque nationale suisse s’étend au-delà de son site principal à Berne. Le Centre Dürrenmatt Neuchâtel conserve et met en valeur l’œuvre picturale de Friedrich Dürrenmatt, révélant l’importance du dialogue entre littérature et arts visuels dans la culture suisse. La Phonothèque nationale suisse à Lugano, quant à elle, recense, conserve et met à disposition tous les documents sonores en lien avec la Suisse, garantissant ainsi la sauvegarde et l’accessibilité du patrimoine audio du pays.
À travers ses différentes institutions, la Bibliothèque nationale suisse ne se contente pas d’archiver le passé : elle en assure la transmission et l’accessibilité, permettant à chacun d’explorer, de comprendre et de s’approprier la richesse culturelle helvétique.
Parmi les trésors conservés par la Bibliothèque nationale suisse, le Fonds Friedrich Dürrenmatt occupe une place de choix. Intégré aux Archives littéraires suisses, il rassemble manuscrits, correspondances, esquisses et notes de l’écrivain et dramaturge, offrant un regard privilégié sur son processus créatif. Ce fonds est d’autant plus précieux qu’il témoigne des interactions entre littérature et arts visuels dans son œuvre. Son travail pictural, qui complète et prolonge sa réflexion littéraire, est conservé au Centre Dürrenmatt Neuchâtel, un site de la Bibliothèque nationale dédié à cet aspect fondamental de sa création.
Autre collection remarquable, le Fonds Annemarie Schwarzenbach témoigne de la richesse du patrimoine littéraire et photographique suisse. Journaliste, écrivaine et photographe, Schwarzenbach a parcouru le monde dans l’entre-deux-guerres, documentant avec sensibilité des réalités en mutation. Ses textes et photographies, conservés aux Archives littéraires suisses, offrent une vision singulière du voyage, du nomadisme et des bouleversements sociopolitiques de son époque. Ce fonds constitue une ressource inestimable pour les chercheurs et le grand public, permettant de redécouvrir une œuvre marquée par une quête identitaire profonde et une ouverture sur le monde.
À travers ces fonds, la Bibliothèque nationale suisse préserve et valorise le patrimoine littéraire et intellectuel du pays, offrant aux générations actuelles et futures un accès privilégié à des figures majeures de la culture suisse.
Bibliothèque royale de Belgique

Centre national des Archives et de la Documentation

Le Centre national des archives et de la Documentation a été institutionnalisé en 1998 par Décret n°98-260 portant attributions et organisation de la Direction Generale de la culture et des Arts. Il est un établissement public à caractère culturel et scientifique en charge de la collecte, la conservation, la communication de tout support physique ou numérique d'archives et documentaire tant public que privé , d’intérêt historique et patrimonial, organisé et conservé dans l’intérêt public aussi bien pour les besoins de la personne physique ou morale, publique ou privée, que pour la recherche administrative.
Le Centre national des archives et de la Documentation a sous sa tutelle, le fonctionnement des Archives départementales sur l'ensemble du territoire national.
Aux termes des dispositions de la loi n°005-91 du 16 mai 1991 portant versement, conservation et communication des archives, le centre national des archives et de la Documentation a l'obligation de collecter, les documents datant d'au moins 25 ans, conservés par les administrations publiques, ainsi que ceux de moins de 25 ans ayant perdu toute utilité administrative immédiate.
Sont aussi collectés ou versés au centre national les documents courants produits par les chambres du parlement (Senat , Assemblée) ou le Gouvernement : lois, décrets, arrêtés etc...
Le CNAD détient dans ses collections outre le fonds ouvert ou moderne une partie du fonds de l'Afrique Equatoriale Francise(AEF) datant de 1886 à 1959. Ce fonds concerne les anciens territoires du bloc fédéral aefien, notamment : Le Congo, le Gabon, la République centrafricaine(RCA), la République du Tchad. Ce fonds est composé des sous fonds du Gouverneur Général(GG) , de l'Inspection Générale de l'Enseignement(IGE), sur les statistiques, la jeunesse et les affaires sociales.
Les archives de l'Afrique Equatoriale Francaise sont constituées des rubriques ci-dessous:
Actes officiels(1902-1959), Affaires politiques(1886-1959), Affaires économiques(1899-1959), affaires financières(1882-1959), affaires militaires(1900-1959), justice-état civil-curatelle-police generale(1904-1949), Enseignement( 1911-1960), santé et assistance publique(1907-1956), travaux publics-transports-postes et télécommunications(1901-1959), travail et main d'oeuvre(1892-1959).